Annie Gagnon
Photo : Zepiks
Chorégraphe, interprète et enseignante, Annie Gagnon est une artiste au parcours atypique. Ce n’est qu’après avoir complété une maîtrise en anthropologie (avec spécialisation sur la Russie) qu’elle décide de poursuivre une formation en danse. Quatre ans plus tard, elle est de la cohorte des finissants 2009 de L’École de danse de Québec. Très impliquée dans son milieu, elle produit une première œuvre de longue durée en programme double diffusée dès 2011 par La Rotonde (Cocoon et une commande chorégraphique faite à Louise Bédard et dans laquelle elle dansera, Les larmes d’Anna K.). Parallèlement, elle fait ses premières armes comme interprète auprès de différents chorégraphes de Québec et de Montréal. Interprète investie, physique, authentique et forte improvisatrice, elle fait également quelques incursions dans le monde du théâtre physique.
Photo : Llamaryon
En 2020, Annie revient avec force dans le milieu. Elle réalise un premier long métrage en co-production avec La Rotonde et Les Violons du Roy, soit Élégie, diffusé par La Rotonde au printemps 2021. Le médium cinématographique l’interpelle et elle souhaite l’intégrer à sa pratique. Elle travaille actuellement sur une suite au film, Élégie II, spectacle en salles cette fois, qui devrait voir le jour en 2023-2024. Elle enseigne aussi le mouvement aux adolescents de l’Option Théâtre Études de l’école Cardinal-Roy depuis 2011. Annie espère œuvrer encore longtemps dans le milieu de la danse, lui permettant la pleine expression de sa créativité aux multiples facettes. De plus en plus, elle cherche à intégrer l’ensemble de son baguage d’anthropologue, de chorégraphe, d’interprète, de réalisatrice et d’horticultrice. Sa ligne directrice, l’expression du regard qu’elle porte sur le monde au moyen d’un langage universel qui ne demande pas de mots, soit celui du corps.
Revue de presse
Depuis un peu plus de dix ans, la danse à Québec s’est beaucoup « professionnalisée ». Les finissants de l’école ne s’exilent plus systématiquement après leurs études. Des créateurs et des enseignants aspirent à rester là, y reviennent, et les Lydia Wagerer, Daniel Bélanger, Harold Rhéaume, Mario Veillette, Karine Ledoyen, Annie Gagnon et consorts cimentent la communauté.
Le Devoir, février 2015.
“La création a toujours fait partie de mon parcours en danse. Elle me permet d’exprimer des choses plus personnelles à travers un langage gestuel et chorégraphique. C’est une façon de découvrir et de rechercher de nouvelles façons de bouger, de construire sur des corps qui sont différents du mien, d’inventer, de puiser dans mon imaginaire.”
Annie Gagnon
La Rotonde, novembre 2010.